Août 1995, je réalise “A l’arraché” un court-métrage écrit et interprété par Benoît Delépine, grand prix 1996 du festival Fantastic’Arts de Gérardmer, grand prix 1996 et prix du public au festival des Petits Films Drôles de Saint-Honoré les bains.
Septembre 1996, réalisation de “Chacals”, un court-métrage écrit pour la journée de la télévision, par Benoît Delépine interprété par Benoît Poelvoorde, José Garcia, Christophe Salengro, Jean Yves Lafesse, Moustic et Benoît Delepine.
De novembre 1996 à décembre 1997 je prépare et réalise “Michael Kael contre la World News Company”, un long-métrage écrit par Benoît Delépine, sorti en février 1998, tourné en France, à Madagascar, et à Miami. Casting: Benoît Delépine, Marine Delterme, Victoria Principal, Elliott Gould, Mickey Rooney, Féodor Atkine...
Depuis, je cherche à faire les films dont je rêve, et ce ne sont pas que des comédies ! J'aime le film de genre et le documentaire, je continue de développer des projets dans ce sens.
C’est en 1984 que je me lance définitivement dans la mise en scène. D’abord en réalisant des clips (Krootchey, Arnold Turboust et Zabou, les Avions ect...).
La créativité proposée dans mes clips m'ouvre ensuite les portes des films publicitaires, une centaine, (Banania, Carambar, Ministère de l’Environnement, Melitta, Sécurité Sociale, etc...), réalisés avec les plus grandes productions et agences de l'époque.
En 1992, conscient que le film de pub n'est pas mon principal objectif professionnel, j’abandonne la publicité pour une autre aventure: celle de la télévision. Je deviens le principal réalisateur de sketches pour l'émission “Les Guignols de l’Info” avec laquelle j'entretiens un rapport qui relève de l'histoire d'amour, puisque notre liaison dure toujours.
Avril 1994, je conçois et réalise, pour l’émission “Tous contre le Sida” sur Canal+, un clip d’information de cinq minutes mettant en scène Valérie Lemercier, Alain Souchon et Jérôme Bonaldi.
Janvier 1995, Canal + me confie la responsabilité artistique et l’organisation de l’émission “Spéciale Présidentielle 95” des Guignols de l’Info; ainsi que la réalisation des sketches diffusés lors de la soirée. L’émission, une parodie des soirées présidentielles, est diffusée en direct le 7 mai 1995 - le soir même de l’annonce des résultats - de 19h 30 à 20h 45. Ainsi les Guignols sont les premiers à annoncer l'élection de Chirac.
Le cinéma est une passion qui m'a toujours habité. "Le monde du silence a nourri mes rèves d'enfant. Dans la difficile traversée de mon adolescence, les salles obscures ont été, pour moi, un véritable refuge.
Je prends conscience que "Fortune de Mer" m'ouvre une porte que jamais je n'aurais osé pousser: celle de faire de cette passion un métier.
Je décide donc de tout reprendre à zéro et d’apprendre la mise en scène pour m’orienter vers la fiction.
Mon premier stage a lieu sur un film de cul réalisé par Claude Mulot. Puis je suis assistant réalisateur en long-métrage avec notamment Georges Lautner, et, de 1981 à 1984 en publicité, essentiellement avec Etienne Chatiliez, Claude Miller, et Jean-Luc Voulfow.
Fin 1981, je réalise un premier court-métrage : “Allez la France”, film satirique sélectionné au festival de Chamrousse.
Néophyte total, mais passionné par la mer et l'image, je force le destin et, sur un coup de bluff, j'embarque à bord de Kriter 2, un voilier de 24 mètres, comme équipier et cameraman pour filmer et réaliser “Fortune de mer”, documentaire d’une heure et demie, qui obtient le grand prix du Festival de La Plagne en 1977 (diffusé sur Antenne 2 le 26-11-1977).
C’est à la fois ma première expérience de marin de haute mer et mon premier contact avec une caméra professionnelle 16mm, puis toute la chaîne de fabrication d'un film.
De 1971 à 1975, je suis reporter à la rédaction de RTL. Mes spécialités: les grands événements d’informations générales, les faits divers et, parce que ça n'intéresse personne d'autre que moi, les courses à la voile. Août 1975 marque un tournant dans ma vie: je rencontre Olivier de Kersauzon qui prépare sa première grande épreuve, un tour du monde en deux étapes, Londres-Sydney-Londres.
Élevé par ce nouveau couple, je vis au rythme des grands événements qui marquent l’histoire contemporaine et voyage beaucoup. J’en garde définitivement un goût pour l’Aventure. Cette vie quelque peu chaotique a pour conséquence un intérêt très relatif pour les études. Après le Bac, mon service militaire, et diverses errances formatrices, je deviens journaliste. Pas très original, mais j’ai ça dans le sang.
La première partie de ma vie est marquée par le journalisme. Fils de Sam White, un des grands chroniqueurs de l’Evening Standard des années 60-70, et de Françoise Dujardin, qui sera aussi journaliste, un peu plus tard, à Paris-Match. Je suis à peine sorti du ventre maternel, que mes parents divorcent, et Françoise se re-marie avec Eric Sydney-Smith, correspondant de guerre au Daily-Express.
CHRISTOPHE SMITH
AUTEUR RÉALISATEUR
MA VIE EN BREF